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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 16:22
Visiteurs invités, soyez les bienvenue, car je sais d'où vous venez, pour les autres, je tapisse mes murs trop glauques, si l'on continue de croire que ceci est un blog sérieux, j'aurais des questions a me poser :

Image, de l'oeuvre de Monsieur Briot, artiste peintre de lanildut . Sur les blogs, ça donne un aperçu, d'un jour de pluie à la campagne.
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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 15:57
Juste de la couleur, d'après l'oeuvre de monsieur Briot, artiste peintre de l'aber-ildut, depuis plus de cinquante ans, respect :
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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 13:37

être anti-américain primaire, voilà ce que j'étais ce matin, avant d'entendre cela (source Europe 1, informations) ; Des consultant, en marketing cherchent des possibilités de fidéliser. Et, les exemples outre-atlantique sont nombreux, réductions, chez des pompistes, gains de points et avantages en magasins, ou pour les joueurs amateurs, un numéro de loterie gratuit, qui permet de gagner une fortune. La carte bancaire, devient plus qu'un simple moyen de paiement, et, évidemment, vous vous dites rien d'innovant, de petites recettes marketing. Oui, mais si plaire à son banquier, peut sauver une partie de la détresse du monde, montrez-moi où je signe. Car, je signe, en 2007, ses services bancaires devraient nous proposer de reverser, 1% de nos dépenses aux associations caritatives partenaires. 1%, voilà une mesure égalitaire, et non obligatoire, RMiste, ou milliardaire, la taxe volontaire est la même, votre action morale, est égal, serait-ce le retour des couleurs de notre drapeau,  le blanc. Une trêve des mauvaises excuses, si je signe, et dépenses  10 £,  l'Afrique pourra recevoir dix centième de cette somme, soit 
0, 10£ . Une misère, ou un luxe, que je peux me payer, pouvant enfin partager l'espoir d'un monde nouveau. Ce lieu utopie, où les pauvres possèdent d'autres droits que de crever !


 


 

Même mon chat, n'y avait pas pensé !

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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 15:15
Ne restons pas sur l'agonie. Un peu d'aération, d'espace, d'images, de couleur, je ne mettrais pas d'odeur, et tant mieux :

Entre deux guerres ma mémoire noire de bleu, retourne auprès d'une mer, dans ce miroir sans contours, qui me glace le sang. Cette teinte rouge sort de mes rêves, un drame fou qui délivre sa rage, prise au fond de l'urne. Silence, d'entre deux guerres : oublier les fusillades, les chenilles des chars, le coeur saignant. L'âme cyan, tous mes rêves trop doux s'estompent - et laissent l'amer, ce goût de cauchemars taciturnes. La guerre est un mirage, un oasis de bêtise, je préfère, les orages et leurs éclairs. Pour oublier, je pense que la paix existe, mais en pluie fine. J'ai de la peine à croire que l' essence de guerre soit éternelle, un des mystères de la nature humaine, qui me gêne. Triste gènes...


Je sais, cette image ne va pas dans le sens de la nature, mais nous non plus !
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16 octobre 2006 1 16 /10 /octobre /2006 16:39

L'agonie de l'idéologie


    Inutile de nager à contre-courant, le siècle des lumières s'éteint, peu à peu. Période obscure de cette erre de communication, où la technologie permet à l'information de circuler si vite, qu'elle affole les esprits et fait perdre les repères. Plus les idées volent, plus le monde devient uniforme !

    La science des idées à peine née, tant à disparaître. Petite piqûre de rappel, « l'idéologie possède actuellement (d'après le dictionnaire), différentes acceptions :un ensemble plus ou moins systématisé d'idées, d'opinions, de croyances, constituant une doctrine, qui influence le comportement individuel ou collectif, ou selon la définition marxiste de l'idéologie : la représentation de la « réalité », représentation propre à une classe sociale, ou péjorativement : un ensemble de spéculations, d'idées vagues, qui prône un idéal irréalisable. » Les champs de l'idéologie sont vastes, sociales, politiques, éthiques, etc...« Le terme Idéologie, apparaît à la fin du XVIIIe siècle : il fut forgé en 1796 par destutt de tracy (mémoire sur la faculté de penser), pour désigner l'étude des idées, de leur caractère, de leur origine et de leurs lois, ainsi que leurs rapports avec les signes qui les expriment. On employait, dès la deuxième moitié du XVIIIe siècle l'expression de sciences positives, pour désigner l'apport que les sciences pouvaient apporter au progrès de l'esprit humain (Condorcet), afin de stigmatiser l'obscurantisme de l'époque. « Dans la continuation des Lumières, les Idéologues, groupe animé par Destutt de tracy, (Destutt de Tracy, Cabanis, Volney, Garat, Daunou), voulaient instaurer une science des idées, dissiper les mythes et l'obscurantisme. Dans la lignée du sensualisme de Condillac, qui cherchait déjà l'origine des idées, ils voulaient faire une analyse scientifique de la pensée. Où en sommes nous aujourd'hui ? Monarchie, république, la planète à adoptée la démocratie, si l'on oublie les quelques pays totalitaires, et les dictatures. La Révolution industrielle a été accompagnée de révolutions des idées. Comment oublier le front populaire, l'affranchissement des ouvriers, les débats sur leurs causes ? La période actuelle est celle de la mondialisation, de l'information, du commerce, et des idées. Que reste-t-il du communisme ? Rien, le bloque de l'Est s'est effondré, les rouges ont perdus leurs couleurs, plus loin encore, la Chine est entrée dans ses propres contradictions. Au sein du même pays, certains travaillent comme des fourmis, d'autre se nourrissent du grand capital, les frontières s'ouvrent, dit-on. En un siècle le sang a énormément coulé, pour des idées, une notion de capital, de solidarité, de partage. Idées obsolètes qui partent aux oubliette, que reste-t-il des propos de Karl Marx? Rien qu'un flot d'insulte, et l'interdiction de circuler aux états-unis, la honte. L' obscurantisme a créé sans le savoir, le siècle des Lumières. Nous sommes les enfants de ses idées, et pourtant, l'impression générale me donne le sentiment d'un gros retour en arrière. Des exemples, l'affaire des caricatures, les propos du pape, et j'en passe...



Ne serait-ce pas des méthodes obscures dont abuses les religieux, au pouvoir ?



Parfois, quand je me balade, je regarde, j'observe, et la tendance est à l'uniformité. Uniformité vestimentaire, et de pensée, de son et d'évolution de la langue, que l'on soit citadin, ou un terrien des provinces. Les codes sont les mêmes, l'art publicitaire à gagné, ses enfants de lumières, se battent pour un crocodile, une larme, une panthère, quel mystère ? Un siècle auparavant, les enfants de Zola, n'avaient pas bonnes mines, leurs gueules étaient noires, ce n'était pas l'immigration des idées, ce n'était pas le rêve américain, l'école abandonnée, ils trimaient à en perdre la vie. Aujourd'hui, l'enfant est roi, préservé, or cette génération perd le Nord, consommateur effrénés, sans le culte de l'effort. L'idéologie à l'agonie, j'ai ce sentiment que la solidarité plie sous les coups égoïste de l'individu. Marx parlait de capital mort, financier. Des montagnes de chiffres qui perdent leur sens, si l'on oublie, d'y apposer la douleur des noms, de ces travailleurs qui perdent leurs honneurs, les jours de délocalisations, ou de compression, de réduction des charges salariales, au coeur d'entreprises saines, et bénéficiaires. Idéologie du monde capital, tout est fait pour la croissance et le profit, ce qui ne constitue pas un mal en soi, si l'on omet point, le respect des mains, et des têtes qui y travaillent, et pas seulement l'accroissement des masses financières. D'où la naissance du monde libéral : « Pour les libéraux classiques, le système ne doit pas être jugé (seulement) en terme d'utilitarisme, mais (surtout) d'un point de vue moral : il appartient aux entreprises et aux actionnaires de déterminer ce qu'elles font de leur capital de départ. Les libéraux ne nient pas les rapports de forces économiques, mais ils nient que l'on puisse les équilibrer ou les résoudre : on peut selon eux seulement les déplacer avec une perte due à la prise en compte de critères moins pertinents du point de vue de l'allocation optimum des ressources, et sans garantir de « justice sociale ». Toute notion d'arbitrage est alors considérée comme un leurre. «  et l'opposition dans leur courant de pensée : « Les interventionnistes de gauche et de droite jugent le système à ses résultats sociaux. Selon eux, le capitalisme produit des rapports entre riches et pauvres toujours plus déséquilibrés en terme de pouvoir et d'inégalités économiques, et une sclérose sociale qui nuit à l'économie générale. Il appartient alors au pouvoir politique de rétablir à la fois l'équilibre et les conditions de la prospérité générale et de développement. Selon leur sensibilité à l'un ou l'autre aspect et leur appréciation globale de la situation, les utilitaristes préconiseront un arbitrage politique variable.



Ce qui m'amuse quand, je regroupe les idéologies, ce sont les extrêmes, ainsi deux groupes d'hommes, bien distinct, vont être capable d' insultes, voir de tuer, pour des idées, qui ont un point commun, la liberté ! Le courant anarchiste, souvent synonyme de chaos , adopte cette doctrine : « L'anarchisme non-violent : mouvement dont le but est la construction d'une société non-violente. Les moyens utilisés pour arriver à cette fin sont en adéquation avec celle-ci : écoute et respect de toutes les personnes présentes dans la société, choix de non-utilisation de la violence, respect de l'éthique (la fin ne justifie jamais les moyens), place importante est faite à l'empathie et à la compassion, acceptation inconditionnelle de l'autre. Apolitique, profondément humaniste, il vise à rassembler les hommes pour construire une société où chacun est poussé à se réaliser (la société est au service de l'individu) et en même temps incite l'individu à collaborer, à contribuer au bien- être de tous les acteurs de la société(l'individu est au service de la société). » Ce courant est souvent assimilé à sa branche armée, et fait peur. L'humanisme, le respect, font peur ?



Évidemment, la fonction d'état est admis par tout le monde. L'international a peu de chance d'exister, le monde capital est en pleine forme, car l'arrogance de l'argent est synonyme de puissance, un désir, où un paradis pour certains. Le mot de la fin est utopie, et son explication première, celle qui vient du livre « Utopia ». « Le sens d'utopie est donc, approximativement, "sans lieu", "qui ne se trouve nulle part". Cependant, dans l'en-tête de l'édition de Bâle de 1518 d'Utopia, Thomas More utilise, exceptionnellement, le terme d' Eutopia pour désigner le lieu imaginaire qu'il a conçu. Ce second néologisme ne repose plus sur le suffixe privatif u mais sur le suffixe eu, que l'on retrouve dans euphorie et qui signifie bon. Eutopie signifie donc "le bon lieu". »



L'idéologie est née pour vaincre l'obscurantisme, mais les lumières n'ont pas vaincu : « L'obscurantisme élabore ses méthodes propres pour combattre la diffusion du savoir.



Notre pays la France, c'est séparé de l'église. Sa démocratie est libre, et son état laïque, sa culture est le fruit, de ce siècle des lumières. Or les idées traversent les frontières, la violence morale existe, et pousse certains vers des voies extrêmes, vers des chemins obscures, vers des lieux où des avions déviants, des bombes, tentent de tuer Satan. Des lieux si loin de mon utopie, ce lieu que l'on  imagine en musique...



(«entre guillemet « source wikipédia, encyclopédie universelle )



















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16 octobre 2006 1 16 /10 /octobre /2006 16:34
Souvenez-vous, la nouvelle devait être publiée en trois temps, mais au final, ce ne sera que en deux temps, que des défauts, je ne sais même pas compter, jusqu'à trois :

La chance était au rendez-vous, le soleil éclatant crevait les nuages et la pêche était bonne. Si ces hommes ne venaient pas de ce pays du soleil levant, ils arboreraient un large sourire, sur le devant de leurs lèvres. Nés impassibles, ils continuaient leur chasse aux trésors. Le sourire crocheté en ancre au fond du coeur. Une baleine à bosse passait par-là, elle venait de quittait la fosse et ce mammifère marin avait perdu son air malin, pourchassé par les nombreux chevaux du bateaux. La chasse était ouverte, ce dernier trophée pris et la compagnie pourrait rentrer, fatiguée mais heureuse dans le fond de ce sentiment de devoir accompli. Rien que du banal pour ces marins aguerris, un jour qui filait dans la nuit de leur temps, ils affrontaient la mer dans un de ses regards calmes, pas inquiets de la tournure de leur marée, la cale se remplissait de chair, la cabine du patron pêcheur montrait ses colliers d'ailerons, séchant à l'air libre. L'astre teigneux brûlait les peaux, laissant au passage la trace rouge de sa douleur, mais personne ne s'en plaignait. Les seuls qui le voulaient, se plaindre, n'avaient plus les mots. Pas un avion ne troublait le ciel, il ne restait que la baleine à cueillir, avant de pouvoir rentrer au port. La prise était trop belle mais pas de tout repos, sans ailes, la baleine avançait à la recherche de sa liberté.


Elle voyageait dans l'océan au coeur de sa solitude, or les hommes n'en avaient cure de ses flots de sentiments. Ils en voulaient à sa peau, à son dos, à ses graisses, pas aux mystères de sa création. La distance diminuait, la fatigue, la fuite devenant inutile, le bateau suivait sa proie à la trace, les harpons s'affûtaient sur le pont, l'excitation de l'équipage était à fleur de peau, la baleine, elle, à fleur d'eau. Quand le premier canon fût armé, les pêcheurs tournaient autour de l'animal, prêts à le terrasser. Abandonnée par les siens, bientôt par la vie, la baleine ne pensait pas à plonger, remplir ses poumons et déguerpir vers le fond. Elle était là, énorme masse sur les flots, semblant comprendre que la mort était au tournant, au prochain virage du bateau. Le feu de ses canons irait croiser sa chair, la blesser, la meurtrir. La baleine traquée respirait son dernier air de tranquillité, peut-être que l'image de sa vie passée, se trouvait devant ses yeux éblouis, par ce surplus de lumière ? Peut-être ? Toujours est-il que son instinct lui donnait les yeux de la mort, elle allait passer de l'autre côté, derrière ces nuages blancs...


Au-dessus des nuages blanc, jamais une vache ne s'était sentie aussi mal, elle hurlait de peur, son ventre lui donnait des migraines, un surplus d'afflux sanguin étalait ses réactions en chaîne. L'animal ne pouvait plus penser, respirer devenait une action surpassant ses forces, tout ce qu'elle savait ou comprenait encore, c'était qu'elle ne voulait pas mourir, pas ici, pas comme cela. Alors elle abusait de ses forces, elle se frottait le front contre le métal de la carlingue, qui sous la violence des chocs, se mettait à plier. Dans la cabine, les hommes, à entendre le son de ces chocs devenaient pâles. Le vétérinaire essaya d'entrer dans la cale, dans un dernier désir de calmer l'animal en furie. Le souffle coupé, il fit demi-tour, la bave qui coulait du museau de la vache, indiquait qu'elle venait d'entrer dans une crise d'épilepsie. La violence de l'animal ne permettait pas d'action, s'approcher devenait inutile, l'équipage devait réagir. Quand l'homme entra dans la cabine, en une seconde, moins une fraction, il comprit la situation. Imaginez le tableau, une mer, le ciel, un avion, une baleine et un bateau de pêche. Sur l'eau, un petit bateau de pêche d'une vingtaine de mètres, une coque de noix un peu perdue sur l'étendue de cette mer qui borde le Japon. Au-dessus des nuages, un avion-cargo américain, et la baleine, elle, qui patiente face à la mort. Les harpons allaient tirer, ce n'était pas un exploit, par contre la vache que les Américains venaient de larguer, déchirait le ciel, la mare salée allait la happer. Quand les pêcheurs se décidèrent enfin à tirer, ce fut la vache et ses points noirs et blancs, tombant du ciel, qui attira toute l'attention des pêcheurs, juste des points en suspension ; qui trouaient l'atmosphère. L'animal venait de s'éventrer sur le harpon de proue, sauvant ainsi, la vie d'une des reines de la mer. Là-haut l’avion continuait son vol de routine, sans imaginer un seul instant, que la vache sereine venait de sauver une vie ! La baleine, plongeait en apnée, vers le fond de ces secrets, et les marins riaient. Les restes du corps de l'intruse, partaient en dérive...

 

Petit espoir que la balade fut belle, et un grand merci aux correcteurs, de TNN...

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11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 15:13
Difficile de lire un texte trop long, sur le net. Aussi, je vous propose une petite histoire ordinaire, arrivée, loin de chez nous :

La mer du Japon


La lune recouvrait la terre de sa douce lueur. Des hommes préparaient leur navire, bougeant des caisses, maniant du bout, évitant que le pont en haute mer ne devienne un piège. Quatre hommes en cirés allaient affronter les richesses de l'Océan, les requins, baleines, et autres dauphins. Les muscles saillants, le regard étroit et sec, ces hommes partaient travailler, sans états d'âmes particulier pour l'espèce de la bête traquée. Bien sûr, ils savaient que les dinosaures avaient quitté la terre. Disparus, effacés. Mais ces animaux arrogants, qui avaient arrosé la planète du faisceau de leur ombre, avaient succombé pour d'autres motifs que des excédents de quotas de pêche. Alors pourquoi se priver ?



Le moteur grondait, les harpons sommeillaient. Les amarres furent projetées sur le quai. La nuit et son toit d'étoiles éclairaient ces quatre hommes dans leur rencontre avec le destin...



L'aube qui s'approchait, rendait la mer belle. Une petite houle soulevait tour à tour la poupe et la proue du bateau, le radar ne signalait aucun obstacle, les pêcheurs traçaient la route vers leur lieu de pêche. Le danger semblait loin. La météo était particulière ce matin, particulièrement bonne. L'étrave qui casse les vagues n'était plus qu’un détail pour ces tristes gaillards endurcis par leur labeur quotidien. La mort était leur fonds de commerce. Le sang allait gicler sur le pont – les tripes, l'odeur de cette chair, les yeux qui se ferment – tout ce vacarme afin d’alimenter les palais de quelques fins connaisseurs, d’hommes qui avaient décidé qu'une soupe sans ailerons ne devait pas exister. Le massacre allait pouvoir commencer, mais pour cela les pêcheurs devraient s'armer de patience. Depuis deux heures à une moyenne de dix-sept noeuds, ils voguaient vers leur chance, vers l'espoir qu'une cargaison soit prise en monnaie d'échange. Beaucoup d'efforts et de peine pour quelques poignées de yen. Bientôt l'horizon allait se couvrir de couleurs, cultivant les regards. Le fruit de la nature, les nuages, leurs formes, le ciel allait se teinter de merveilles. La mise à l'écart des dérivés du noir, ne laissera place qu'au panel de l'arc-en-ciel, la forêt imaginaire se levait. Toutes ses couleurs généreuses qui s'élèvent à l'aube, et apportent aux animaux éveillés la conscience de l'étrange beauté de la lumière, du soleil. Nous sommes sur la mer du Japon, une mer profonde et bleue, où les poissons se nourrissent sans difficulté et alimentent le principe de chaîne. Les trente tonneaux de l'équipage nippon traversaient ce désert d'eau, toute la puissance des hommes était représentée par ce navire qui déchirait l'eau sauvage, courant sans remords vers son but du matin : recueillir son butin, quelques fruits de la mer... Sur la piste, l'avion endormi attendait sagement les prochains ordres de l'équipage. Encore un voyage à quelques kilomètres de la terre, juste au-dessus. Cet avion-cargo hissait à quelques milles de hauteur, les couleurs du sol américain. Sa tenue vert camouflage était là pour montrer qu'il appartenait à l'armée. Deux rires, des voix, les voilà, ces rudes gaillards, oubliant la chaleur, ils portaient leur sueur comme un principe, et cela valait mieux que de la peur. Crânes rasés, peaux bronzées, leurs paroles volaient, écrasant au passage la tranquillité d'un vieux pélican qui étalait ses ailes dans un faux rythme d'abandon. La liberté, eux, ils la défendaient chaque matin, alors leur consciences n'avait , ni amertume, ni peine, de gêner un oiseau dans son ultime balade, celle de sa survie quotidienne. Représentant de l'ordre mondial, ils planaient au-dessus des idées perçus. Ce matin-là, ils riaient de bon coeur, un peu d'humour vache pour cette cargaison spéciale, qu'ils ramenaient au pays. Bientôt, les grosses hélices tourneront à plus de dix milles tours/ minute, la lourde carcasse de métal prendra son vol, s'élèvera au-dessus de l'air, partira vers de nouveaux horizons.




Quand la voix de l'avion se mit à résonner, personne à son bord n'était sourd d'inquiétude, un simple vol de routine. En cette période de paix, l'engin dévorait des litres et des litres de kérosène pour survoler l’espace d’un temps, la mer du Japon, y perdre la notion du temps, et oublier les rancunes. Ce temps éclaire, où pour un Américain, voler au-dessus d'une mer portant ce nom, était insolent, plus qu'un danger. L'histoire parlait de morts. Pearl Harbor était du passé, la guerre, comme d'habitude, avait perdu tout son sens. Dans la cabine, les nombreux voyants indiquaient aux pilotes qu'ils pouvaient voyager tranquille, pas un nuage en signe d'orage, pas de vent tourbillonnant et le doux bruit des hélices qui fendaient l'atmosphère était rassurant. Du hublot les ailes s'apercevaient, se balançant lentement au son de tous ces tours d’hélices dans le vide, rien ne permettait à ces hommes d'augurer un mauvais présage. Dans la soute, la vache cherchait de la paille, les mouvements de l'air lui brassaient les mamelles. Pour un peu l'animal, mal en point, perdrait de ses couleurs, ce mélange d'origine, de taches noires et blanches. Ses yeux rouges montraient tout son mal-être, tout ce poids, ce vide de pensée, la vache avait des difficultés à surmonter les lois de l'altitude, son premier vol au-dessus de la mer devenait un naufrage...

Revenons à notre histoire, quelque part sur la mer, des marins s'affairaient à leurs affaires : tuer des poissons pour alimenter les marchés. La pêche avait commencé et des dents de requins se trouvaient en pâture sur la plage arrière du navire. Un homme arrosait le pont pour enlever toute trace de lutte, l'eau translucide allait se mélangeait au sang épais, un long filet coulait et filait vers la mer. Derrière le sillage du bateau, tout être vivant pouvait suivre les mouvements des marins, un long trait rouge coupait le monde en deux, cette pensée me laissait le regard triste : pourquoi devions-nous donc tuer pour subsister ?



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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 16:53

L'holorime est la plaie de l'orthographe, quand je pense que mon correcteur ne décèle aucun problème, tout est normal, pour lui, l'homme se répète sans fin. Pour ceux qui n'ont pas eu la curiosité, de lire le commentaire qui suit, voilà, ce que l'on me dit :



Bravo, je vois l'ajout d'un marque page dynamique...!
Bras veau, jeux voix la joue daim marc pas je dine à mi queue...!
Brave auge voile age ou Dun marre que peau jeudi na mick...!

ça mérite, une image, un peu de chaleur, bon, allons voire ,ce que je trouve :
Jolie, non ! et moi, comme le ridicule ne tue pas, je rallonge ma phrse, sans sens, samson, sans son, osons !

Les consonnes de satan, tonnaient dans le ciel, sans moral

Lait con sot ne deux s'attend, ton nez dent le scie elle, sent mort râle

laids con sonne d'oeuf sa tend, thon né d'an l'oeuf six ailes, cent maux râle

l'écho son noeud de « ça » tend, tôt n'aidant le scie L, 100 mots rat l'oeuf

les cons sceaux ne deux satan, thon nez dans l'oeuf ciel, s'en mort hall

laids con seaux noeud d'oeuf s'attend, tôt nez dent le scie aile, sans maux rat le

l'écho sonne deux satan, t' oh nez dent l'oeuf ciel, cent mots râle

laids con sot noeud de « ça » tant, tonne né d'an le 6 L, sens maux rat l'oeuf

lait consonne deux sa temps, taud n'aidant le six elle, sent mort ah le


N'hésitez-pas, la prochîne fois, je vous parlerais du Zgeuma, où quelque chose comme celà, car celà non plus, je ne connaissais pas  !






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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 16:53
L'holorime est la plaie de l'orthographe, quand je pense que mon corecteur ne décèle aucun problème, tout est normal, pour lui, l'homme se répète sans fin. Pour ceux qui n'ont pas eu la curiosité, de lire le commentaire qui suit, voilà, ce que l'on me dit :

Bravo, je vois l'ajout d'un marque page dynamique...!
Bras veau, jeux voix la joue daim marc pas je dine à mi queue...!
Brave auge voile age ou Dun marre que peau jeudi na mick...!

ça mérite, une image, un peu de chaleur, bon, allons voire ,ce que je trouve :
Voilà que je fait de l'holoarticle : mais n'avais-je pas promis des zgeumes, bon, j'en place un très drôle, mais il n'est pas de moi :

Son travail à la banque du sperme, arrondissait ses fins de mois et le ventre des femmes !


Vous vous dîtes, c'est rigolo comme exercice, voici un qui m'appartient vous allez pleurer :

La vie étant ainsi fête, tous les samedis, il pêchait des truites et de l'orgueil.


 

Mince, c'est un holozgeuma, personne n'est parfait !








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29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 13:53
Je navigue sur un site tir na n'og et compagnie ; manquant de curiosité je ne connaissais pas les holorimes, alors j'ai essayé :

Les consonnes de satan

Lait con sot ne deux s'attend

laids con sonne d'oeuf sa tend

l'écho son noeud de « ça » tend

les cons sceaux ne deux satan

laids con seaux noeud d'oeuf s'attend

l'écho sonne deux satan

laids con sot noeud de « ça » tank

lait consonne deux satan



Si vous avez la suite de ma phrase, n'hésitez pas, aidez-moi !
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