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« — Les arbres ne sont pas nos amis.<br />
— Que veux-tu dire ?<br />
— Et bien, regarde !<br />
Il n’y a qu’à lever un peu la tête. La nuit est d’un jaune étrange et sale. Un peu comme le blanc de la neige lorsque sur la chaussée, en fondant, il se mêle à l’eau et la boue. Le ciel de cette<br />
nuit est piétiné des pas que tu ne fais plus. Et juste devant, à quelques mètres, un arbre. Enfin, la silhouette sombre d’un arbre. Massive. Muette. Immobile. Intimidante pour tout dire. Jetant<br />
sur ce ciel de paille, des vertiges à nous couper les pattes.<br />
— Je le vois oui… et…?<br />
Nez en l’air, tu le regardes en plissant des yeux.<br />
— Et il est beau, nous pas, et ça l’indiffère.<br />
Tu sembles terriblement triste soudain.<br />
— Et toi ? Toi, ça t’indiffère ?<br />
— Non… Non, moi j’aurais voulu qu’il m’en veuille je crois. »<br />
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Ces mots de Sébastien dans Le Souvenir de personne de Cécile Fargue viennent, un instant, se réfugier ici.<br />
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Merci, Jean-François.<br />
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Christian, ici c'est pour le plaisirdes maux justement, et j'adorel'extrait que tu viens de poser, tu es libre de venir dans ses rêves, car tu es un hommelibre, et si fier d'appartenir a ta<br />
structure, Bleu Terre voyage, il est clair que je cherche un souvenir comme Cécile, un souvenir si présent.<br />
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Amitié. Jeff<br />
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