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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 17:04
Puisque que l'on le dit étrange, soyez curieux :

D'aventure, si vous croisez son regard, ne soyez-pas effrayés, par son absence d'iris. Son masque, de beauté défunte, est une blessure superficielle, car son coeur bat toujours. Sa mémoire, n'est ni morte, ni noire, elle est patience.

Bien sûr qu'elle vous parle, laissez-la, entrer, vous sondez, sentez son aura vous envahir. Remarquez-vous les couleurs qui s'installent ?

Celle de vos nuits, des matins purs. N'est-ce-pas un flot de bonheur, une overdose, un effet d'hypnose garantie ?

La peur ?

Ne laissez-pas les cris vous atteindre, soyez sourd, sans être aveugle. Sentez cette vague, elle vous porte, non, elle et son parfum immortel ?

Sentez l'odeur de l'amer !

Ne fuyez pas l'étrange, il glisse sur vos principes, prend force, et anticipe les pertes de temps. Devenez cette passion passagère, elle vous attire vers ses délires, ce partage de peaux, et du lendemain.

Sautez dans l'arène, illusion fidèle de naître poisson-lune ou hirondelle. Ne laissez pas le temps s'effeuiller, se déshabiller, sans folie. Soyez tendre et divin, comme ce jus que l'on boit.

Semez, récoltez, sur le chemin, au passage n'ayez-pas peur de perdre le privilège d'exister. D'être, sept arbres, pas sages, qui observent les feuilles basses, les fruits par terre et se moquent du vent.

Ne vous noyez-pas dans vos certitudes, tracez une route, où le coeur réponds aux silences. N'oubliez-pas, vous venez de croiser son regard, ce paradis perdu, cette force de la faux, vous êtes mort.


 



 

Ce n'est pas la source de l'inspiration, juste une source d'émotion. (Tableau de Monsieur Gorges Briot). Moi, j'adore !





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